Laure Dechavanne, adjointe au maire déléguée aux espaces verts et à la reconquête du végétal, a présenté le 30 septembre les premières actions concrètes de cette stratégie, avec notamment l’expérimentation de nouvelles espèces de plantes pour un fleurissement plus résilient.
Face aux enjeux climatiques, il convient de préserver et restaurer la biodiversité, les écosystèmes et leur fonctionnalité, notamment en termes de continuités écologiques et interactions entre les milieux. Développer des fleurissements durables et résilients est une action qui permettra de répondre à ces enjeux.
La Ville s’engage à utiliser des plantes sauvages, indigènes, locales et rustiques dans la composition de ses espaces pour développer des fleurissements plus durables et résilients, notamment en termes d’arrosage et de préservation de la ressource en eau.
Les plantes vivaces et indigènes présentent plusieurs avantages :
En fleurissement traditionnel, l’intégralité des plantes est arrachée et remplacée deux fois par an. Les plantes sont sélectionnées pour l’abondance et la couleur de leur floraison, elles sont horticoles et ne se ressèment généralement pas. Ces fleurs sont relativement peu nourrissantes pour les insectes. Amendements et engrais peuvent être ajoutés à la terre. Aussi, un arrosage régulier est nécessaire, car les plantes s’enracinent seulement en surface.