Modification du Plan local d'urbanisme (PLU)
Cette modification vise trois objectifs : rendre compatible le PLU de Lorient avec le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) du pays de Lorient, mettre en place d'un coefficient de biotope par surface et inscrire la notion de cœur d’îlots dans nos documents d'urbanisme
SCot. Le PLU de Lorient doit se mettre en compatibilité avec le Document d’Aménagement Artisanal et Commercial faisant partie du SCot
Coefficient de biotope par surface. Pour chaque nouvelle opération d’urbanisme, qu'il s'agisse de l'extension d'une maison individuelle ou d'un programme immobilier, hors zones d'activités, un pourcentage de pleine terre pourra être exigé. Des dispositifs intermédiaires comme des plantations sur dalle ou sur toiture sont également prévues dans le cadre de cette première mise en place à Lorient. Ce dispositif doit garantir une part de végétalisation dans les opérations d'aménagement alors que, jusqu'à présent, la majorité des parcelles de la ville étaient constructibles à 100 %. Cela permet de s’assurer de la qualité environnementale du projet au regard de l'intégration paysagère, de la préservation de la biodiversité, de la bonne infiltration des eaux pluviales dans le sol.
Les cœurs d’îlots. Le PLU caractérise dix-huit cœurs d'îlots, principalement dans les secteurs de Merville, Nouvelle-Ville et Kerentrech, ce qui les protège de futures artificialisations. Auparavant, seule la notion de "trame verte" était inscrite dans nos documents d'urbanisme, mais pour une portée davantage pédagogique que règlementaire. La reconnaissance des premiers cœurs d'îlots constitue une assise juridique permettant de refuser un permis de construire.