Prendre place

Un projet artistique participatif au cœur du Bois-du-Château
Octobre 2022 – Printemps 2024

Depuis le 27 octobre 2022, Viviane Rabaud et Tugdual de Bonviller, artistes plasticiens, sillonnent les rues du quartier de Bois du Château à Lorient.
Dans ce quartier qui entre dans une phase importante de rénovation urbaine qui devrait durer une dizaine d'années, ils poussent un mur de 250 kg, qu’ils ont nommé le ‘Mur Prénomade’. Finement gauche dans ses déplacements, il sollicite la participation des passants.
Mur-meuble proposant tantôt une surface d'écriture, tantôt un salon de jardin avec boissons chaudes faisant office de table, ou bien encore un bon abri au vent si besoin, il invite à la rencontre. À l'instar des voyageurs, la première question est simple et propice aux échanges : "Comment tu t'appelles ?".

Les rencontres au pied du mur...

Durant le temps de la résidence, les artistes vont à la rencontre des habitants ; ils filment, dessinent, photographient. À l'issue de ce travail, les témoignages feront l'objet de réalisations variées qui aboutiront in fine à la création d'une oeuvre collective.
"Les paroles collectées sont sources d'inspiration, le réel n'est pas retranscrit tel quel. Nous y ajoutons notre part d'utopie, de fiction. Tout cela donne lieu à des réalisations variées : dessins, écritures, photographies, volumes... ces réalisations sont exposées durant le temps de la résidence. Et à la toute fin ? Un film !" Viviane & Tug

La forme finale et pérenne de ce projet sera donc la réalisation d’un film, avec projection prévue dans le quartier.
Un projet artistique initié par la ville de Lorient (Direction de la culture et du patrimoine), avec la complicité d’habitants en partenariat avec la Maison de quartier du Bois-du-Château.

« Voilà longtemps que je ne m’étais trouvé exactement tel que je le désirais : en mouvement. Je jouissais de me tenir debout dans la campagne et d’avancer sur ces chemins choisis. Noirs, lumineux, éclaircis. C’était la noble leçon de Mme Blixen devant le paysage de se ferme africaine : « Je suis là où je me dois d’être. » C’était la question cruciale de la vie. La plus simple et la plus négligée. » Sylvain Tesson

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