La chenille processionnaire du pin, de ravageur défoliateur forestier est devenu un problème de santé publique en colonisant les arbres urbains.
Initialement cantonné au pourtour méditerranéen, l'aire de répartition de la processionnaire du pin s'accroît vers le nord et en altitude à la faveur du réchauffement climatique et en l'absence d'hivers rigoureux. Son territoire couvre la partie sud de la France, du sud de la Bretagne à l'Isère. Lorient se situe sur le front de propagation du parasite. Cependant les populations montrent des fluctuations très importantes avec des pics de pullulation de 3 ans tous les 10 ans.
La processionnaire du pin se multiplie selon un cycle annuel. La biologie du parasite conditionne les moyens de lutte. L'adulte est un papillon nocturne qui apparaît de la fin juin à la mi-août et ne vit que quelques jours.
Après accouplement la femelle pond à la base des aiguilles de pins ou de cèdres 200 œufs qui donneront des larves, se nourrissant d'aiguilles et évolueront en chenilles vers la mi-novembre. Ces dernières se protègent du froid en construisant un nid élaboré.
Aux premiers beaux jours, elles migrent en procession vers le sol pour s'enterrer et se nymphoser en adulte. C'est à ce stade de développement que la processionnaire dont le corps est couvert de poils urticants provoque chez l'homme et les animaux des réactions allant de l'éruption cutanée aux lésions respiratoires et oculaires.
Lorient possède un millier de pins et de cèdres répartis sur le territoire communal
Un patrimoine diffus sur le territoire, proche des lieux de fréquentation du public.
Les moyens de lutte existants sont complémentaires pour arriver à un contrôle des populations.