Expression de la minorité : Lorient en commun

Le sport, un peu, beaucoup, passionnément  !

Le sport, facteur de santé, bien-être, équilibre  ? Assurément.
Cette qualification est partagée par un grand nombre de nos concitoyen(ne)s et à juste titre. Ses bienfaits sont démontrés. Considérant les multiples retombées du sport dans les domaines les plus variés (éducation, médecine, économie, environnement etc.), le sport représente aussi un véritable enjeu de société.
Notre ville a été élue la ville la plus sportive de France en 2010. 14  ans plus tard, où en sommes-nous  ? Le nombre de clubs et de disciplines est quasi équivalent et fierté lorientaise, Lorient est devenue, après plus de 20  ans d’un travail accompli par de nombreuses équipes municipales et des professionnels de la voile, la capitale mondiale de la course au large. Au-delà de la particularité du nautisme qui associe de manière si étroite le développement économique et le sport de haut niveau, l’environnement socio-économique impacte lourdement les milieux et le sport n’y échappe pas.
Dans le contexte d’une année 2024  où de grandes incertitudes se font jour – notamment géopolitiques, un Etat très endetté, des finances locales contraintes – une collectivité peut-elle en 2024  entreprendre comme il y a une dizaine d’années ses projets avec autant d’assurance ? Pour notre ville, différents facteurs sont à prendre en compte  : un taux de pauvreté de plus de 21  % de nos habitants générant une demande forte de solidarité, une fiscalité locale élevée prélevée sur moins de 50  % de la population et pour l’exercice budgétaire de cette année, une épargne nette du budget principal à hauteur de 1  % des recettes réelles de fonctionnement. Les marges de manoeuvre apparaissent donc très faibles. En clair, il n’est plus question d’être dispendieux et entreprendre les bons investissements devient un impératif. S’agissant du patrimoine sportif de la ville, celui-ci nécessite dans son ensemble plus qu’un coup de peinture, un changement de tapis ou des rénovations au coup par coup  !

Aussi, il apparaît impératif d’identifier, de hiérarchiser les structures dont les besoins d’intervention sont les plus criants et de programmer leur financement afin de créer les meilleures conditions de pratique pour les milliers de sportifs, personnes valides ou en situation de handicap que compte notre ville.

La politique, convenons-en, c’est de faire des choix et promouvoir l’intérêt général, le bien commun.

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